Publications réalisées par l'association
ou grâce au soutien de l'association
Livres
Le musée Antoine Vivenel, célèbre pour son importante collection de vases grecs et italiotes, abrite une centaine d'œuvres étrusques et italiques largement méconnues du public et des étruscologues. Elles proviennent de la constitution au XIXe siècle d’un cabinet encyclopédique d’antiques et de curiosités rassemblés à Paris par Antoine Vivenel, riche entrepreneur en bâtiment et collectionneur philanthrope ayant eu le désir de fonder dans sa ville natale un Musée des Études à vocation pédagogique.
L’introduction à cet ouvrage propose un aperçu général de la civilisation étrusque et des peuples italiques, puis retrace l’histoire de la collection, dont certaines pièces ont appartenu à Lucien Bonaparte ou au vicomte Beugnot, permettant ainsi de mettre en lumière leur parcours des nécropoles de Vulci, Chiusi et Bomarzo jusqu’aux ventes aux enchères parisiennes de la première moitié du XIXe siècle où elles ont été dispersées. Le catalogue raisonné étudie ensuite les céramiques (impasto, céramique orientalisante, bucchero nero, imitations de la figure rouge et de la figure noire, vernis noir), les terres cuites (ex-voto, urne-canope et sarcophage clusien), les objets en bronze (bronzes votifs et funéraires, parures, miroirs, cistes, vaisselle de banquet, thymiateria et candélabres), ainsi que de nombreux pastiches et faux représentés par la pièce maîtresse de la collection, le candélabre au satyre. Quelques objets se révèlent être des pièces d’exception par leur aboutissement technique ou par leur rareté, à l’image des parures italiques, des bronzes à destination funéraire (protomé de lacunari, balsamaire d’époque hellénistique) ou encore d’un petit casque en bronze rapporté, unicum d’époque classique.
Cet ouvrage dévoile les richesses archéologiques d’une culture matérielle originale et fascinante, celle des Étrusques et des populations de l’Italie préromaine, qui restent encore à découvrir dans les vitrines et les réserves de nombreux musées de France.
Né en 1839, le musée Antoine Vivenel de Compiègne conserve une impressionnante collection d’œuvres d’art, antiques et modernes, témoignage précieux du goût et de la générosité du fondateur dont il continue de porter le nom. De l’Océanie au Japon en passant par l’Europe, ceci dans tous les temps et dans tous les genres, rien n’échappa à la curiosité universelle de cet étonnant mécène. Toutefois, deux périodes eurent sa préférence: l’Antiquité grecque et la Renaissance italienne, considérées comme les berceaux des arts. Ce choix permet encore aujourd’hui au musée de Compiègne d’offrir à la curiosité de ses visiteurs un ensemble varié des principales productions céramiques de l’Italie de la Renaissance et du XVIIe siècle, tout particulièrement d’Urbino. Il manquait un catalogue à ses brillantes majoliques. Le présent ouvrage, rédigé par éric Blanchegorge, conservateur en chef du patrimoine, et Céline Lécuyer, entend mieux les faire connaître et célébrer ainsi la mémoire d’Antoine Vivenel et du musée qu’il offrit à Compiègne il y a plus de 170 ans.
Dans cette exploration de l’œuvre d’Albert Robida, on découvre également son rayonnement international dès la fin du XIXe siècle. Le Japon est certes une terre lointaine à la culture visuelle riche qui venait de s’ouvrir au monde sous l’impulsion de l’empereur Meiji. Alors que sous le nom de japonisme, cette richesse esthétique avait déferlé sur le monde occidental, à son tour Albert Robida se vit traduit au Japon, rapidement et à de nombreuses reprises. Aujourd’hui, c’est Miyazaki Hayao, le créateur de Totoro et de Chihiro, qui lui rend hommage. En Russie, le réalisateur Serguei Eisenstein s’inspira également des œuvres anticipatrices d’Albert Robida. En voyant le Paris futuriste de Robida, parcouru de dirigeables et autres engins volants, je repense à la vision tout aussi futuriste de Fritz Lang dans son Métropolis. Mais il apparaît également que Robida dépeignait un progrès menaçant que Fritz Lang et l’expressionnisme avaient aussi reconsidéré avec la Première Guerre mondiale...
Cet ouvrage est donc la meilleure façon de découvrir sinon de redécouvrir un artiste prolixe et prolifique qui a dépeint une vision pertinente de ses contemporains. Il mérite que l’on s’y attarde, il mérite sa place dans l’histoire et la culture compiégnoise.
Vous souhaitez en savoir plus sur Albert Robida?
Cliquez sur l’image ci-contre, Jean-Claude Viche ex Président de l’Association des Amis de Robida vous donne des explications détaillées à son sujet.
Mis à jour le 14 decembre 2024
Association des Amis des Musées
Antoine Vivenel & Figurine Historique
© AMAVFH 2010-2024